Nos conseils

RSE et recrutement : quand la responsabilité devient un levier d’attractivité

objectifs-de-developpement-durable-nature-morte

Table des matières

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’est imposée comme un impératif stratégique pour les entreprises. Longtemps perçue comme un supplément d’âme, elle est désormais au cœur des attentes des collaborateurs, des clients et des investisseurs.
Dans un marché de l’emploi tendu, la RSE dépasse le cadre de la conformité : elle influence directement la capacité des entreprises à attirer, recruter et fidéliser les talents.

La RSE, un critère incontournable pour les candidats

Les nouvelles générations de salariés (mais pas seulement) cherchent plus qu’un salaire ou un poste : elles veulent donner du sens à leur travail.
Selon une étude de Deloitte (2024), près de 70 % des candidats en France déclarent qu’ils refuseraient un poste dans une entreprise dont les engagements RSE sont jugés insuffisants.

L’engagement environnemental, la diversité et l’inclusion, ou encore l’éthique dans la chaîne d’approvisionnement, deviennent des critères de choix dans la décision d’un candidat d’accepter ou non une offre.

Ainsi, une politique RSE solide devient une vitrine RH : elle traduit la cohérence entre discours et actes, et renforce l’attractivité d’une entreprise auprès des profils les plus recherchés.

Quand la RSE devient un outil de fidélisation

Recruter est une étape clé, mais retenir les talents est encore plus stratégique.
Une entreprise qui intègre la RSE à son fonctionnement quotidien offre à ses collaborateurs un cadre de travail porteur de sens et de cohérence.
Concrètement, cela peut passer par :

  • Des programmes de mobilité durable (transports écologiques, télétravail raisonné).
  • Une politique d’inclusion et de diversité traduite en actes, et pas seulement en communication.
  • Des projets solidaires permettant aux collaborateurs de s’engager (mécénat de compétences, journées d’action).

 

Une telle démarche renforce l’attachement des salariés à leur organisation et réduit le turnover, facteur coûteux dans les recrutements de postes stratégiques.

RSE et marque employeur : une relation gagnant-gagnant

Aujourd’hui, la frontière entre communication externe et interne est poreuse. Les avis des collaborateurs (Glassdoor, réseaux sociaux, forums) pèsent lourd dans l’image d’une entreprise. Une RSE perçue comme sincère et incarnée devient un puissant levier de marque employeur.

Mais un risque majeur persiste : la dichotomie entre la RSE affichée et la réalité vécue par les salariés.
Trop souvent, les entreprises mettent en avant des campagnes de communication ambitieuses prônant la neutralité carbone, l’inclusion ou encore le bien-être au travail, sans que ces engagements ne se traduisent concrètement dans le quotidien des équipes.

Cette incohérence crée un effet boomerang : perte de confiance, désengagement, voire critiques publiques qui nuisent à la réputation RH.
Selon une enquête de l’Ifop (2024), 58 % des salariés considèrent que la crédibilité d’une entreprise repose avant tout sur sa capacité à appliquer concrètement ses engagements sociaux et environnementaux.

En d’autres termes, une RSE crédible ne se décrète pas, elle se démontre.

 

Conclusion : la RSE comme stratégie RH à part entière

La RSE ne relève plus du « nice to have », mais bien d’un facteur stratégique pour attirer, recruter et fidéliser.
Dans un marché marqué par la rareté des compétences, les entreprises capables d’articuler performance économique et responsabilité sociale disposeront d’un avantage concurrentiel durable.

En d’autres termes : la RSE est devenue un pilier du recrutement moderne, un levier d’engagement et un facteur de différenciation.